Le suivi en réflexe archaïque
L'intégration des réflexes archaïques, qu’est-ce que c’est ?
De sa conception à ses premiers mois de vie, l’enfant développe des réflexes qu’on appelle archaïques, qui vont l’aider à survivre au début de sa vie (réflexes de succion, de grasping, de Moro etc.). Puis au fil de son développement, ces réflexes s’intègrent peu à peu (ne se déclenchent plus spontanément) jusqu’à ne plus être actifs (aux alentours des deux ans de l’enfant). Cependant, selon les circonstances des premiers temps de vie, certains réflexes ne sont pas totalement intégrés et sont en partie actifs. Dans ce cas, l’individu doit tout d'abord se focaliser, inconsciemment, sur le contrôle de ces réflexes, avant de pouvoir se concentrer, comprendre et résoudre des tâches ou des consignes. Parasitée par ces mouvements réflexes toujours actifs, la personne met alors en place des mécanismes de compensation, et des troubles apparaissent : déficit posturaux, troubles d’apprentissage, et difficultés comportementales et émotionnelles.
De sa conception à ses premiers mois de vie, l’enfant développe des réflexes qu’on appelle archaïques, qui vont l’aider à survivre au début de sa vie (réflexes de succion, de grasping, de Moro etc.). Puis au fil de son développement, ces réflexes s’intègrent peu à peu (ne se déclenchent plus spontanément) jusqu’à ne plus être actifs (aux alentours des deux ans de l’enfant). Cependant, selon les circonstances des premiers temps de vie, certains réflexes ne sont pas totalement intégrés et sont en partie actifs. Dans ce cas, l’individu doit tout d'abord se focaliser, inconsciemment, sur le contrôle de ces réflexes, avant de pouvoir se concentrer, comprendre et résoudre des tâches ou des consignes. Parasitée par ces mouvements réflexes toujours actifs, la personne met alors en place des mécanismes de compensation, et des troubles apparaissent : déficit posturaux, troubles d’apprentissage, et difficultés comportementales et émotionnelles.
L'intégration des réflexes archaïques, pour quelles difficultés ?
Difficultés sensori-motrices :
Difficultés sensori-motrices :
- manque d'équilibre, coordination difficile (vélo laborieux, brasse difficile) ;
- maladresse ;
- difficultés en graphomotricité (mauvaise tenue du stylo, coude ou poignet qui ne touche pas la table, douleur à l’écriture, lenteur à l’écriture, pression excessive/trop légère du stylo) ;
- tonus musculaire faible dans le haut /bas du corps ;
- déficits posturaux (se soutient la tête quand il écrit, s’assoit en W au sol, enroule ses jambes autour de la chaise, met un pied sous ses fesses quand il s’assoit) ;
- marche sur la pointe des pieds ;
- sensibilité sensorielle : hypersensibilité auditive (gêné par les bruits forts et soudains), hypersensibilité tactile (n'aime pas être touché, refuse les câlins et les bisous, gêné par les étiquettes des vêtements), hypersensibilité visuelle (lumière, reflets), hypersensibilité olfactive (odeurs plus ou moins fortes), hypersensibilité gustative (sélectivité alimentaire exacerbée, difficulté pour mâcher, manger des morceaux) ;
- mal des transports ;
- énurésie ;
- mouvements involontaires de la bouche en écrivant, découpant... (tire la langue) ;
- faible tonus musculaire, hypotonie ;
- tension des mâchoires, bruxisme (grincement des dents) ;
Difficultés cognitives, dans les apprentissages :
- troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.) ;
- agitation permanente, ne reste pas assis, impulsivité, TDA/TDAH (Troubles Déficitaires de l’Attention, avec ou sans Hyperactivité) ;
- tendance autistique ;
- déficit d’attention, de concentration, de mémorisation ;
- difficultés de langage, d’articulation, voire bégaiement ;
- difficultés d’apprentissage ;
- difficultés à tracer des 8 ;
- écriture sur une feuille tournée à 90° ;
- lecture peu efficace, difficultés pour suivre un texte sur une page ;
- difficultés à s’organiser ;
- étourderie ;
Difficultés émotionnelles :
- mutisme, timidité excessive, isolement ;
- accès de colère, agressivité ;
- difficultés à regarder autrui dans les yeux ;
- forte susceptibilité ;
- changements difficiles, lente adaptation à toute nouvelle situation, angoisse de séparation ;
- pleurs fréquents ;
- manque de confiance en soi, mauvaise image de soi ;
- stress, angoisses, peurs irrationnelles ;
- difficultés à dire "non", à s'affirmer, se défendre.
L'intégration des réflexes archaïques, quel suivi ?
Le suivi en réflexe archaïque vise l’identification puis l’intégration des réflexes archaïques encore actifs (ou pas assez développés) afin de diminuer le(s) symptôme(s) de la personne suivie.
La première séance est consacrée à une anamnèse, ainsi qu’à l’identification des réflexes encore actifs grâce à des tests. Les séances qui suivent permettent l’intégration des réflexes encore présents par des stimulations douces et la reproduction de mouvements rythmiques précis (actifs ou passifs). Ces stimulations vont renforcer et créer certaines connexions neuronales. A chaque fin de séance, l’enfant choisira un ou deux mouvement(s) qu’il reproduira régulièrement chez lui (quelques minutes). Les réflexes encore actifs qui perturbent l’enfant vont progressivement s’intégrer et les symptômes diminuer.
Il est difficile de prévoir le nombre de séances nécessaires en amont mais une moyenne de 3 à 8 séances (complétées par le travail à la maison) permet de voir de belles améliorations. Le suivi est une fois toutes les trois semaines environ (sauf pour les deux premières séances espacées d’une semaine).
Le suivi en réflexe archaïque vise l’identification puis l’intégration des réflexes archaïques encore actifs (ou pas assez développés) afin de diminuer le(s) symptôme(s) de la personne suivie.
La première séance est consacrée à une anamnèse, ainsi qu’à l’identification des réflexes encore actifs grâce à des tests. Les séances qui suivent permettent l’intégration des réflexes encore présents par des stimulations douces et la reproduction de mouvements rythmiques précis (actifs ou passifs). Ces stimulations vont renforcer et créer certaines connexions neuronales. A chaque fin de séance, l’enfant choisira un ou deux mouvement(s) qu’il reproduira régulièrement chez lui (quelques minutes). Les réflexes encore actifs qui perturbent l’enfant vont progressivement s’intégrer et les symptômes diminuer.
Il est difficile de prévoir le nombre de séances nécessaires en amont mais une moyenne de 3 à 8 séances (complétées par le travail à la maison) permet de voir de belles améliorations. Le suivi est une fois toutes les trois semaines environ (sauf pour les deux premières séances espacées d’une semaine).